Trop souvent ignorés les poux ont un impact sanitaire et zootechnique pourtant réel sur les bovins, d’où l’importance d’une prise en charge adaptée.
Voici 3 conseils pratiques pour limiter l'infestation :
1. Evitez la dissémination en intervenant tôt, dès la rentrée à l’étable
2. Identifiez avec votre vétérinaire s’il s’agit de poux broyeurs et/ou de poux piqueurs car le traitement n’est pas le même.
3. Soyez vigilants lors de l’introduction de nouveaux animaux dans la stabulation en cours d’hiver.
Trop souvent ignorés les poux ont un impact sanitaire et zootechnique pourtant réel sur les bovins, d’où l’importance d’une prise en charge adaptée. 90% des élevages sont atteints en France (1).
Rarement évoquée par les éleveurs, l’infestation par les poux est pourtant une réalité dans la plupart des élevages bovins, que ces derniers soient laitiers ou allaitants. Persistant à bas bruit sur quelques animaux porteurs lors de la saison de pâturage, les poux voient leur population exploser à la rentrée à l’étable. La promiscuité entre animaux, un taux d’humidité élevé, et le pelage long et épais des bovins sont autant de facteurs favorables à leur multiplication rapide.
Les signes cliniques de la présence de poux sont souvent discrets : grattage, anémie, léchage… Un léchage abondant entraîne la formation de pelotes de poils, appelées trichobézoards, qui perturbent le bon fonctionnement de la caillette. La présence de poux dégrade les performances et la productivité des animaux. On observe fréquemment chez les animaux atteints, des pertes de production importantes: jusqu’à 25 kg en engraissement et 25% de la production laitière(2).
Parlez-en avec votre vétérinaire.
Références
(1) DORCHIES et al. Vademecum de parasitologie clinique des bovins (2012) p186
(2) GOURREAU. Dermatologie parasitaire et fongique des ruminants laitiers. Bulletin des GTV n°30 juin/Juillet Aout 2005, p28
