Un parasite est un organisme vivant sur (ectoparasite) ou dans (endoparasite) un autre organisme appelé hôte, aux dépens duquel il se nourrit. Les parasitoses entraînées par ces différents parasites sont synonymes de manque à gagner pour l'éleveur, du fait des perturbations physiologiques qu'ils entraînent.
Les principaux ectoparasites rencontrés chez les bovins sont les mouches (certains types de mouches), les poux, les gales, et les tiques.
Les bovins au pâturage sont concernés par 4 parasites majeurs :
- Les strongles gastro-intestinaux (SGI), parasites de la caillette, qui engendrent des pertes de croissance importantes chez les bovins. Ils sont présents chez tous les bovins qui ont accès au pâturage. L'infestation commence toujours par l'ingestion avec l'herbe de printemps de larves infestantes ayant résisté aux conditions hivernales. Celles-ci migrent ensuite vers les organes cibles où elles évoluent au stade adulte. Elles pondent alors des œufs qui sont excrétés dans les bouses et contaminent la pâture.
- Les strongles respiratoires. Dictyocaulus viviparus est un strongle qui vit principalement dans les voies aériennes des bovins. Ces vers, qui mesurent 3 à 8 cm de long, causent des dégâts importants dans le tissu pulmonaire et obstruent les voies respiratoires. Les premiers symptômes observés sont donc des troubles respiratoires et de la toux, d’où le nom de « toux d’été » donné à cette parasitose puisqu’elle intervient classiquement lorsque les animaux sont à l’herbe depuis 2 à 3 mois, ce qui ne se vérifie plus aujourd’hui avec l'apparition des cas toute l’année.
- La grande douve du foie (Fasciola hepatica). Elle concerne les bovins qui ont accès à des zones humides puisque le cycle du parasite fait intervenir un petit escargot aquatique, la limnée tronquée. La localisation de ce parasite dans le foie provoque d’importantes perturbations métaboliques.
- Le paramphistome. Les paramphistomes dont les larves sont présentes comme pour la grande douve, dans les zones humides, s’implantent sur la paroi du rumen.
Alors que dans le cas des strongles digestifs une immunité est possible chez les animaux adultes, à condition que la gestion des premières années de pâturage soit satisfaisante, les animaux ne s’immunisent pas contre la grande douve et les paramphistomes, et peu contre les strongles respiratoires.