Comme chez l’Homme, la vaccination a un double objectif :
Pour certaines maladies communes à l’Homme et à l’animal, vacciner les animaux c’est aussi protéger l’Homme.
C’est donc un acte médical très important. Plus le nombre d’animaux vaccinés est grand, plus la fréquence de la maladie diminue dans la population.
Relâcher la pression vaccinale conduit à faciliter la réémergence de la maladie !
Un vaccin peut protéger contre une ou plusieurs maladies. Il existe des vaccins contre les virus, les bactéries et les parasites.
La vaccination contre ces différentes maladies peut être indispensable ou optionnelle. C'est votre vétérinaire qui choisira les vaccins utiles pour votre animal en fonction de votre mode de vie, de votre lieu d’habitation, des voyages effectués.
Pour mettre en place une immunité efficace, plusieurs injections seront souvent nécessaires lors de la 1ère année.
Une fois arrivé à l'âge adulte, des rappels réguliers sont indispensables pour que la protection demeure efficace, et ce durant toute la vie de l’animal.
Il faut faire attention à bien respecter le protocole vaccinal recommandé par son vétérinaire si on veut que son animal soit correctement protégé. Si les rappels ne sont pas bien réalisés, cela pourra nécessiter de reprendre le protocole vaccinal depuis le début !
En France, tous les chiens et chats ne sont pas correctement vaccinés. Pourtant, la vaccination est utile à tous les chiens et les chats; même ceux qui vivent en ville, ceux qui ne sortent pas ou ceux qui sont âgés !
Votre vétérinaire discutera avec vous du type de vaccins à administrer à votre animal en fonction de son lieu de résidence, de son mode de vie, de son âge.
Grâce à la vaccination depuis plusieurs dizaines d'année, certaines maladies graves sont devenues rares.
Est-ce une raison pour arrêter de vacciner ? Non, au contraire ! Il est indispensable de continuer à vacciner car sans cela la maladie risque de réapparaître. Il ne faut pas oublier que pour les maladies des chiens et des chats, la faune sauvage représente souvent un réservoir où les virus sont toujours présents. Continuer à vacciner de manière raisonnée et personnalisée permet de maintenir une couverture vaccinale suffisante pour limiter le risque de réémergence des maladies.
Votre vétérinaire saura vous conseiller pour faire les vaccins utiles à votre chien ou votre chat.
La vaccination est réalisée par le vétérinaire lors d’une consultation.
Lors de celle-ci, le vétérinaire va réaliser un examen de santé complet, qui permettra de déceler un éventuel problème.
Sur un chiot ou un chaton, c’est l’occasion de faire un bilan sur la croissance, l’éducation et le comportement, la nourriture, la protection antiparasitaire, la stérilisation médicale ou chirurgicale, l’hygiène. Sur un animal qui prend de l’âge, la consultation peut être l’occasion de faire un bilan senior, comportant entre autres un bilan sanguin. C’est donc un moment privilégié d’échange entre le vétérinaire, l’animal et le propriétaire.
Même si votre chat vit strictement à l’intérieur, il a besoin d’être vacciné. Contrairement à une idée fausse, ces chats ne sont pas exempts de rencontrer des agents infectieux. Un chat d’appartement peut contracter, par exemple, la panleucopénie infectieuse (ou typhus du chat) sans avoir été en contact direct avec un animal malade. Ce virus résiste dans le milieu extérieur et peut être transmis par l’intermédiaire d’un objet contaminé.
Il est primordial qu’une femelle soit correctement vaccinée avant d’être mise à la reproduction (saillie). Durant les premières semaines de sa vie, le chiot ou le chaton est protégé par la protection transmise par sa mère via le colostrum (lait des premières heures de tétée).
Pour que les vaccins restent efficaces, les rappels doivent être faits pendant toute la vie du chien ou du chat. L’animal âgé est plus fragile. Son organisme, dont son système immunitaire s’affaiblit. Il est donc important de continuer à réaliser les rappels. La consultation vaccinale avec le vétérinaire peut être aussi l’occasion d’un bilan approfondi.
La protection mise en place par une injection de vaccin ne s’installe pas pour toute la vie de l’animal. Des rappels sont nécessaires pour que l’immunité persiste et reste efficace. Les intervalles entre les injections dépendent du vaccin, de la maladie et de l’âge de l’animal. Le vétérinaire établit le calendrier vaccinal en fonction de ces paramètres.
La sécurité d’utilisation des vaccins est étroitement contrôlée. Les vaccins doivent tous répondre à un double objectif d’efficacité et de sécurité. Ils sont donc très sérieusement étudiés avant et après leur commercialisation. Le danger potentiel pour le chien ou le chat est faible en comparaison des risques qu’il court s’il n’est pas vacciné contre des maladies présentes dans son environnement.
La vaccination a pour objectif d’éviter la déclaration de maladies et donc de maintenir un individu en bonne santé. C’est donc parce que le chien ou le chat est en bonne santé qu’il faut le vacciner. Ainsi protéger contre les maladies infectieuses graves par la vaccination, c’est s’assurer que l’animal reste en pleine forme.
Le chien ou le chat doit être en bonne santé pour être vacciné. S’il héberge des parasites en grande quantité, son système immunitaire est trop sollicité pour qu’il puisse réagir favorablement à la vaccination. Aussi il est préférable de vermifuger quelques jours avant la vaccination. Une bonne alimentation fait aussi partie des conditions importantes à l’installation d’une bonne immunité.
L’impact de la vaccination sur les maladies est lié au nombre d’animaux vaccinés. Si l'on arrête de vacciner, la fréquence des maladies va augmenter et de larges épidémies sont à craindre. Certaines maladies sont communes à l’Homme et à l’animal (zoonoses), vacciner les animaux permet aussi de protéger la population humaine. L’exemple le plus parlant est celui de la rage. Continuer à vacciner contre la rage, c’est limiter le risque que cette maladie mortelle ne revienne s’installer en France.
La vaccination est donc importante pour votre animal en tant qu’individu, mais aussi pour limiter la recrudescence de maladies devenues rares.