Maladies

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Le chat de race peut être disposé à certaines maladies

Bien connues dans l’espèce canine, les prédispositions raciales à certaines maladies existent aussi chez le chat. Si les longues listes rapportées pour certaines races peuvent faire peur, le risque est cependant à relativiser car la prévalence de ces affections est souvent faible.

Comme les chiens et même si leur population est moins nombreuse, les chats de race sont sujets à des prédispositions pour certaines maladies (cardiaques, dermatologiques, endocriniennes…). 
Il existe plus de 60 races de chat pour lesquelles on connaît quelque 270 maladies génétiques. Ces maladies peuvent être limitées à une race ou connues chez plusieurs.

Aussi chez les chats de gouttières

Parmi les plus fréquentes figure la polykystose rénale (PKD). Découverte dans les années 60 chez le persan, elle est provoquée par une mutation qui a été identifiée en 2004. Cette mutation est retrouvée chez le persan mais aussi d’autres races (exotic shorthair, british shorthair, Maine coon…). Attention, l’absence de prédisposition à une maladie donnée connue dans une race ne signifie pas pour autant que cette dernière est à l’abri de la maladie. De même, les chats de gouttière peuvent aussi être touchés par ces mêmes maladies.

Tests génétiques de dépistage

Ces maladies ont en effet fait l’objet de recherches génétiques qui ont abouti au développement de tests génétiques de dépistage pour certaines affections dans une race donnée. Ces tests permettent de préciser si l’animal est porteur de la mutation mais ne l’exprime pas, s’il est porteur et malade ou sain. Ce sont des aides au diagnostic des maladies mais aussi des outils qui permettent aux éleveurs d’adapter les croisements pour éviter de transmettre les maladies à la descendance.

Le saviez-vous ?
Certaines prédispositions raciales, induites par une mutation génétique et donc a priori « anormales », ont pourtant façonné des races de chat sur le plan physique. C’est par exemple le cas du syndrome Manx, retrouvé chez les chats du même nom. Développé sur l’île de Man, au Royaume-Uni, cette race est en effet définie par une mutation qui conduit à une queue naturellement courte ou absente. Cette esthétique particulière ainsi sélectionnée n’est cependant pas sans risque puisque la mutation peut aussi provoquer l’apparition d’une forme d’anomalie de la moelle épinière.