Face à la menace parasitaire qui peut peser sur tous les types d’élevages bovins, il est important d’adopter une véritable stratégie adaptée à sa propre réalité. Diagnostic individuel de troupeaux, gestion du parcellaire… autant de paramètres clefs pour y arriver !
Ne pas traiter un troupeau exposé comporte des risques sanitaires et peut avoir un impact financier non négligeable en altérant la productivité animale : diminution du gain moyen quotidien, altération du colostrum, diminution de la quantité et de la qualité de la production laitière, diminution de l’immunité d’où une moindre efficacité des vaccinations. Par exemple, en Belgique, en élevage laitier le parasitisme gastro-intestinal peut occasionner des pertes estimées en moyenne à 50 € par vache (10 € par vache pour la grande douve du foie)1.
En matière de gestion du parasitisme, la stratégie systématique engendre un coût qui impacte l’ensemble des frais vétérinaires de l’élevage. Si les frais vétérinaires représentent en moyenne 19 % des charges opérationnelles d’un atelier bovin viande, le poste « antiparasitaire » représente jusqu’à 20 % de ces frais2… De plus, dans le cas de la strongylose, le traitement systématique peut limiter l’installation de l’immunité spontanée chez les jeunes bovins.
Des stratégies plus ciblées ou au cas par cas peuvent permettre de réduire à la fois les frais tout en limitant l'apparition de maladies parasitaires sur les génisses ou les reproductrices.
Une stratégie antiparasitaire globale passe à la fois :
Pour l’établissement d’un plan de gestion adapté à votre élevage, votre vétérinaire est votre meilleur conseiller.
1 www.natagrival.be
2 Enquête annuelle 2010 des réseaux d’élevage