Dans un groupe de poules, les coups de becs fusent, les plumes volent…
La hiérarchie se met en place, et gare à celles qui ne se plient pas aux règles instaurées par la poule dominante. Ce picage hiérarchique transitoire est nécessaire à l’équilibre du groupe. Par contre, le picage lié à une carence nutritionnelle ou à l’environnement a des conséquences plus graves. Les blessures infligées peuvent être profondes. Il est conseillé d'ajuster les conditions de vie et l'alimentation des poules.
La poule n’est pas faite pour vivre seule. Elle aime la compagnie de ses congénères.
Mais il faut savoir que dans un groupe (même de 2) une hiérarchie s’installera. La poule dominante fera régner sa loi. Elle ne supportera peut-être pas que d’autres poules viennent manger à côté d’elle. Elle ira en premier dans le nid pour pondre et son emplacement sur le perchoir sera le plus haut possible, imposant ainsi sa supériorité. A la mangeoire, coups de bec sur la tête et intimidation sont de mise. N’intervenez pas et surveillez juste que ça « n’aille pas trop loin ». Généralement, ces coups de becs n’entraînent pas de lésions.
Il convient de détecter ce trouble comportemental pour y remédier, car le picage peut aller jusqu’à la mort des poules touchées.
Le printemps, avec les jours qui rallongent, est une période propice au développement du picage, car plus il y a de lumière et plus les poules sont nerveuses. Il faut s’assurer que les poules aient un accès libre où un grand jardin, car une densité trop importante de poules sur un même enclos est propice au déclenchement du picage. Un manque de minéraux et/ou vitamines, un changement brutal d’alimentation, un milieu de vie inadapté (nombre insuffisant de nids, de mangeoires, d’abreuvoirs et de perchoirs) sont autant de facteurs à prendre en compte si vous observez du picage dans votre effectif. Chez les poules pondeuses, on peut parfois observer du picage allant jusqu’à l’éventration de l’animal. Les congénères piquent l’oviducte de la poule au nid, lors du prolapsus qui suit la ponte (lors de l’oviposition, le vagin s’extériorise pour déposer l’œuf, ce qui permet d’éviter tout contact avec les parois du cloaque); c’est là le cas le plus grave du picage.
De manière générale, les poules sont attirées par la couleur rouge; toute blessure va donc favoriser le picage par les congénères.
Les sujets blessés seront isolés pour être protégés et soignés. Votre vétérinaire vous conseillera sur les soins à apporter suivant les lésions observées.
Puis, il faudra écarter le ou les sujets dominants si vous arrivez à les identifier, donner plus d’espace à vos animaux, et vérifiez le milieu de vie, puis rapidement mettez en place une supplémentation vitaminique et minérale.
Le soir, l’abri dans lequel sont logées vos poules, doit être suffisamment grand pour pouvoir accueillir un ou plusieurs nids suivant le nombre de poules que vous avez. On compte généralement un nid pour 4 à 7 poules. Si elles ont le choix, les poules dorment perchées. On compte environ 18 cm de longueur de perchoir par poule. Si vous placez plusieurs perchoirs, la poule dominante se mettra sur le perchoir du haut.
Là aussi, coups de becs en perspective si une jeunette s’aventure dans les étages supérieurs ! Donc vous l’aurez compris, des perchoirs placés à différentes hauteurs satisferont le groupe. Ce qui n’est pas toujours possible vu la petitesse des poulaillers vendus en kit.
Une fois l'aménagement de l'espace de vie préparé, vous pouvez donner en complément des vitamines et minéraux à vos poules.
L’eau de boisson pourra être supplémentée avec un aliment complémentaire comme le produit Pic Stop. La distribution du produit Pic Stop à vos poules se fait durant 10 jours consécutifs suivant les indications de cet aliment complémentaire.
Vos poules devraient progressivement se calmer et retrouver un comportement normal.
Avant le picage, Pic-Stop peut-être distribué dès l’introduction d’une nouvelle poule, à chaque changement de saison, et avant tout changement du milieu de vie de vos poules.
Oui c'est possible, tout dépend de la surface qui leur est réservée. En extérieur, on compte 4 m² par poule, l’idéal étant de faire des rotations sur le parcours. Il faudrait pouvoir partager le jardin en deux, pour limiter la charge parasitaire du sol et laisser le temps à l’herbe de repousser.
Il faut essayer de réduire le nombre de poules par groupe, écarter le sujet dominant et les animaux blessés. Il faudra désinfecter les plaies et prévoir un rendez-vous avec le vétérinaire si les lésions sont importantes. Le propriétaire doit s’assurer du nombre suffisant de mangeoires, abreuvoirs, nids et perchoirs. On pourra essayer de réduire également l’intensité lumineuse dans les poulaillers et diversifier l’alimentation. Vous pouvez également adjoindre une supplémentation de l’eau de boisson avec des vitamines et minéraux spécifiques avec le produit PIC-STOP à distribuer sur 9 jours
