Santé et bien-être

Score0 (0 Votes)

Cinq astuces pour bien nourrir son chaton

À la naissance, un chaton pèse environ 100 g mais quand il est prêt à être adopté, vers l’âge de 2 mois, il pèse en général entre 800 et 1200 g. Il a donc déjà multiplié son poids de naissance par 10 mais le chemin n’est pas fini : le chaton doit encore multiplier son poids au sevrage par 3 à 4 d’ici la fin de sa croissance !

La bonne croissance de votre chaton repose évidemment en grande partie sur la qualité de son alimentation mais celle-ci influence aussi son transit digestif, son comportement, la beauté de son pelage et sa santé à long terme. Nourrissez votre chaton en tenant compte de ses besoins nutritionnels liés au développement très rapide du squelette et des muscles.

1. Des aliments riches en protéines

Le chat produit une partie de son énergie avec les protéines et celles-ci servent à la synthèse des muscles, du squelette, de la peau, du pelage (etc.). Un aliment spécifique pour chaton contient donc plus de protéines qu’un aliment pour chat adulte. Si le chaton n’en reçoit pas assez, ou si les protéines ne lui apportent pas tous les acides aminés dont il a besoin, sa croissance en pâtira.

2. Des aliments riches en matières grasses

Vers 10 semaines, un chaton a besoin d’environ 200 kcal/kg ; rapporté à son poids cela fait à peu près 3,5 fois plus que pour un chat adulte ! Ce besoin énergétique restera élevé jusqu’à l’âge de 4 mois environ, puis la croissance ralentira et le besoin énergétique diminuera, surtout si le chaton est stérilisé.
Les matières grasses apportent beaucoup de calories sous un faible volume ; si votre chaton consomme des croquettes, il faut qu’elles contiennent au moins 20 % de matières grasses. Sur le plan qualitatif, un aliment pour chaton doit aussi être riche en acides gras essentiels oméga 3 (EPA et DHA), pour stimuler le bon développement du système nerveux, ainsi que l’immunité. 
 

3. Des aliments hyperdigestibles

Les céréales sont riches en énergie mais un jeune chaton n’est pas aussi bien équipé qu’un chat adulte pour digérer l’amidon. Pour limiter le risque de diarrhée, il lui faut donc un aliment très facilement digestible, dont les taux d’amidon et de fibres ne soient pas trop élevés.

4. Une alimentation mixte

Plus un chaton est jeune, plus il est adaptable. Profitez de cette période pour l’habituer à consommer des aliments de nature différente : en plus des croquettes, donnez-lui une ou deux fois par jour une portion d’aliment « humide » : pâtée, terrines, bouchées en sauce ou en gelée… Ces aliments sont riches en protéines mais ils sont surtout riches en eau, ce qui aide à prévenir les troubles urinaires. Une alimentation de type mixte convient bien aux chats pendant toute leur vie. 
Pour éviter que les aliments ne perdent leur appétence en restant à l’air libre toute la journée, proposez plusieurs petits repas par jour à votre chaton et veillez à ce qu’il puisse manger la nuit s’il le souhaite.
 

5. Une alimentation adaptée au statut sexuel

En France, les chatons sont généralement stérilisés entre 4 et 6 mois. À cet âge, votre chaton n’a pas fini sa croissance car un chat atteint son format adulte vers 8 à 10 mois. La stérilisation entraîne cependant des modifications des besoins nutritionnels qui imposent un changement d’alimentation. Votre vétérinaire vous dira comment nourrir votre chaton stérilisé pour éviter qu’il prenne trop de poids trop vite, ce qui serait néfaste à sa santé future.

Quelle que soit son alimentation, votre chaton doit pouvoir boire aussi souvent qu’il le souhaite. Sa consommation d’eau sera plus importante s’il mange des croquettes plutôt que des boîtes ou des sachets d’aliments humides. Renouvelez tous les jours l’eau dans les bols que vous laisserez à sa disposition.
 

 

Pas d’adoption avant 8 semaines

Il est interdit de vendre ou de céder des chatons avant l’âge de 8 semaines. De nombreux éleveurs recommandent même d’attendre encore plus… Séparer un chaton de sa mère trop tôt peut en effet entraîner de graves conséquences pour sa santé et son équilibre psychologique. Les chatons sevrés trop tôt présentent plus de troubles comportementaux que les autres.