Une poule dans son jardin, le plaisir de ramasser des œufs frais ! Avoir une ou deux poules dans son jardin a plusieurs avantages :
Tout d’abord le plaisir d’avoir des animaux faciles à élever, rustiques tout en ayant des allures parfois très exotiques : certaines, comme les poules soies, ont un plumage magnifique, hors du commun. Ensuite, vous êtes assurés d’avoir des œufs frais.
La poule pond un œuf par jour ! Il n’y a pas besoin d’avoir un coq avec vos poules du moment que vous ne souhaitez pas faire d’élevage, car il n’y a pas besoin d’accouplement pour qu’une poule ponde des œufs, ils seront juste non fécondés. Le nombre d’œufs varie suivant la race de la poule, mais se situe entre 150 et 300 œufs par an.
Si vous souhaitez acquérir un coq, pensez bien qu’il chante dès le lever du jour (et même un peu avant parfois !) ou dès qu’il y a un bruit. Le chant du coq est très agréable mais peu, très rapidement, devenir source de conflit avec le voisinage !
Il faut bien y penser avant l’achat …
Un coin dans le jardin est généralement réservé à l’habitat des poules. Dans un enclos grillagé, est placé un poulailler qui permet à vos poules de se mettre à l’abri le soir et d’avoir un nid de paille pour aller pondre. L’enclos grillagé délimite le terrain d’action des poules et les protège des prédateurs. Le problème est qu’en quelques semaines, le sol verdoyant de l’enclos n’est plus qu’un sol terreux. Il va rapidement être « mis à nu » par une équipe de poules très actives !
Pour le bien-être de vos poules, elles doivent pouvoir accéder librement, durant la journée, à un jardin qui va leur permettre de se « dégourdir » les pattes, se percher dans les arbres, s’ébrouer dans la terre et picorer dans tous les coins. En plus de la liberté, le jardin va leur apporter une diversité d’éléments nutritionnels (protéines animales, graviers …) nécessaires à ces animaux omnivores. Un régime alimentaire sans protéines animales serait préjudiciable à leur santé.
Ouvrez l’enclos pour la journée (si vous n’êtes pas à proximité d’une route et si les poules ne peuvent pas passer chez les voisins …). Les poules, qui adorent gratter la terre, trouveront des petits escargots, limaces, vers de terre, gravillons, herbe et insectes, et le soir venu, elles retrouveront le chemin du poulailler. Pensez à bien le fermer le soir, les fouines et renards n’en feraient qu’une bouchée.
Le soir, l’abri dans lequel sont logées vos poules doit être suffisamment grand pour pouvoir accueillir un ou plusieurs nids suivant le nombre de poules que vous avez. On compte généralement un nid pour 4 à 7 poules.
Si elles ont le choix, les poules dorment perchées. On compte environ 18 cm de longueur de perchoir par poule. Si vous placez plusieurs perchoirs, la poule dominante se mettra sur le perchoir du haut.
Là aussi, coups de becs en perspective si une jeunette s’aventure dans les étages supérieurs ! Donc vous l’aurez compris, des perchoirs placés à différentes hauteurs satisferont le groupe. Ce qui n’est pas toujours possible vu la petitesse des poulaillers vendus en kit.
La gestion des déchets ménagers, qui ne cessent d’augmenter, est un problème qui nous concerne tous.
Élever quelques poules permet nettement de diminuer le volume de ses déchets organiques, car une poule peut en consommer près de 150 kg par an !
Il ne reste plus qu’à aménager un beau poulailler bien fonctionnel dans le jardin, et d’aller choisir les nouvelles locataires qui feront la joie des petits et des grands !
Pour une poule en pleine forme, quelques règles de base sont nécessaires au maintien en bonne forme de vos volailles.
Demandez conseil à votre vétérinaire qui pourra vous délivrer les aliments complémentaires et les traitements nécessaires à la bonne santé de vos volailles.
Si l'on ne veut pas qu'une poule couve, il faut à heure régulière dans la matinée retirer l'œuf qu'elle vient de pondre. Le ramassage doit être quotidien. Il n'est pas conseillé de laisser des œufs plusieurs jours dans le nid car cela incite la poule à couver. Dès que les poules ont quitté le nid pour aller se nourrir, il faut leur en bloquer l’accès jusqu’en fin de journée.
Cet acarien peut en l’absence de poules ou autres volatiles, changer d’hôte et aller piquer les mammifères, dont les humains.
Oui c'est possible, tout dépend de la surface qui leur est réservée. En extérieur, on compte 4 m² par poule, l’idéal étant de faire des rotations sur le parcours. Il faudrait pouvoir partager le jardin en deux, pour limiter la charge parasitaire du sol et laisser le temps à l’herbe de repousser.
Le pou rouge est en fait un acarien, Dermanyssus gallinae. Il pique pour se nourrir de sang afin de pouvoir se reproduire, mais ne vit pas sur l’hôte. Dermanyssus gallinae parasite les poules durant la nuit, il ne passe pas plus d’une demi-heure par piqûre. Après ce repas rapide, il quitte la poule pour se cacher dans les interstices aux abords très proches des volailles : points d’attaches des perchoirs, fissures du poulailler, nids… mais aussi sous les fientes séchées. Cet acarien peut résister jusqu’à 9 mois sans faire de repas de sang.
Il est capable de supporter des températures très basses jusqu’à – 20 °C. Par contre, il tolère moins bien un lavage à l’eau chaude (minimum 45 °C) qui l’élimine.
Le nettoyage hebdomadaire du poulailler est conseillé et un lavage à haute pression à l’eau très chaude est une étape importante pour le contrôle de Dermanyssus gallinae.
Les poules grâce à leur plumage sont bien résistantes au froid (même aux températures négatives), mais pas aux courants d'air ni à l'humidité. Il faut veiller à leur mettre de la paille propre et sèche dans un petit poulailler fermé. La chaleur sera concentrée en hiver, et il faudra prévoir des ouvertures pour ventiler en saison chaude.