Différents signes peuvent faire prendre conscience que votre animal est en surpoids.
Comment reconnaître le surpoids à partir de signes physiques ?
Quand la masse graisseuse augmente, elle se répartir dans des zones spécifiques que vous pouvez facilement palper. Ceci ne vous demande aucune expérience : il suffit de se fier à ses sens. Tout d'abord, la vue : la silhouette change. Vue de profil, le ventre commence à pendre, et vue de dessus, la taille a disparu : on ne distingue plus de délimitation entre le thorax et l'abdomen, le silhouette s'est élargie. En posant vos mains de part et d'autre des côtes, vous ne les sentirez plus affleurer juste sous la peau, sous vos doigts. Si vous devez exercer une pression, même légère, pour les sentir, c'est que la graisse s'est infiltrée.
Vous possédez un chat ? Quand il se déplace, avez-vous remarqué que la peau de son ventre fait le pendule ? En glissant votre main sous son ventre, vous risquez de trouver une réserve de graisse, signe que votre chat présente un surpoids : il est parfois présent dès le plus jeune âge. Quelques fois, la simple venue chez le vétérinaire, en portant le chat dans son panier de transport, permet de prendre conscience du surpoids.
Comment reconnaître le surpoids en identifiant les conséquences du surpoids dans sa vie quotidienne ?
Le surpoids s'installe progressivement et on ne voit pas les changements qui s'opèrent doucement. Votre animal perd de l'entrain, il est moins joueur, on se dit qu'il se calme avec le temps, qu'il vieillit. Puis il refuse de monter les escaliers, faute du mauvais caractère ou à des douleurs articulaires ? C'est vrai que les balades durent moins longtemps, d'ailleurs il refuse même d'y aller ou cherche à rentrer à la maison à chaque coin de rue. Il s'essoufle vite, encore plus quand le temps est estival. Votre bouledogue français, malgré la chirurgie des voies respiratoires, ronfle encore.
Votre chat présente des poils collés ou des pellicules ou encore est souillé au niveau de l'anus ? C'est qu'il n'est plus capable de faire sa toilette correctement parce qu'il a des difficultés à atteindre certaines parties de son corps. Ces changements visibles s'accompagnent de modifications de son métabolisme général, plus difficiles à remarquer mais conduisant toutes à une diminution de son espérance de vie.
Pour s’ajuster aux nouveaux besoins de votre chien, l’apport calorique doit venir en priorité des protéines; l’apport en matières grasses et en glucides doit être contrôlé, pour fournir moins d’énergie. Les protéines sont essentielles pour aider à maintenir la masse musculaire à la place de la masse grasse.
Les protéines favorisent également la satiété en association avec les fibres alimentaires. Cela est particulièrement important après une stérilisation, lorsque l’appétit de votre chien augmente. A contrario, l’amidon et les sucres doivent être limités parce qu’ils représentent une source d’énergie moins utile pour les carnivores adaptatifs comme votre chien, et pourraient être stockés sous forme de graisse s’ils étaient en trop grande quantité.
Tout changement dans l’alimentation de votre compagnon ne doit pas être pris à la légère. Il est primordial d’insérer graduellement le nouvel aliment à l’ancien aliment, sur une période d’au moins 7 jours qui peut être étendue à 3 semaines pour les chiens de grande race notamment.
Il est donc important non seulement de lui proposer une nourriture adaptée à ses besoins mais également de lui donner le temps de s’adapter progressivement à son nouveau régime. Les troubles digestifs passagers qui peuvent être observés lors de cette phase de transition sont tout à fait normaux, le temps que le système digestif de l’animal s’habitue à son nouvel aliment.