Chez les oiseaux, une des particularités anatomiques bien visibles est le bec ! Mais sur les 9 990 espèces d’oiseaux de par le monde, beaucoup ont un bec d’aspect totalement différent. Entre un toucan, un colibri, un ara ou un diamant de Gould la forme de leur bec est vraiment différente. Ces variations ainsi que les différentes formes de la langue, résultent de l’adaptation des oiseaux aux différents régimes alimentaires : granivore, frugivore, nectarivore, insectivore, carnivore, piscivore, omnivore.
Chez les tourterelles, canaris, mandarins… Le bec est droit avec une langue effilée. Chez la perruche ondulée, le perroquet Gris du Gabon, la perruche calopsitte, le cacatoès rosalbin… Le bec est crochu avec une langue cylindrique et charnue.
Beaucoup d’oiseaux combinent au quotidien différents régimes alimentaires, ce qui leur permet d’équilibrer leurs apports en fonction de leurs besoins. Mais les oiseaux détenus en cage ou volière sont dépendants de ce que vous leur mettez à disposition. À vous de diversifier au maximum leur ration quotidienne, pour leur plus grand plaisir et un bon équilibre nutritionnel !
Une fois les aliments (graines, fruits, verdure, granulés extrudés…) pris grâce au bec, ils, sont suivant la nature de l’aliment et l’espèce d’oiseau, soit décortiqués soit ingérés directement. Ils sont avalés et passent dans le jabot. Cet organe à paroi très mince et élastique permet la régulation et le stockage des aliments avant un passage dans le proventricule (ou ventricule succenturié).
Le proventricule est l’estomac chimique de l’oiseau. Les sucs gastriques dont le pH se situe entre 4 et 5 vont commencer la digestion. Les graines ne stagnent que quelques minutes avant leur passage dans le gésier. Ce dernier est l’estomac mécanique : en l’absence de dents chez les oiseaux cette petite masse musculeuse va permettre de broyer tous les aliments. La digestion se poursuit ensuite dans l’intestin.
Les oiseaux sont des animaux sensibles aux bruits, surtout s’ils sont soudains et forts. Mais ils sont aussi sensibles aux modifications que l’on peut faire dans leur cage (rajout d’un jouet, nouveau perchoir…) ou leur environnement proche (changement d’emplacement de la cage…), aux écarts de températures, un apport trop important de fruits et légumes, etc. Suite à cela, les fientes peuvent se modifier et devenir plus liquides.
Dans un premier temps, il faut rectifier l’environnement et l’alimentation, puis distribuer dans l’eau de boisson l’aliment complémentaire. Si les fientes ne retrouvaient pas leur aspect initial, nous vous conseillons de consulter votre vétérinaire.