Le chiot : un être vulnérable qui nécessite surveillance et contrôle vétérinaire
Le chiot est un animal particulièrement vulnérable et qui peut malheureusement être victime de divers problèmes de santé. Une surveillance et un contrôle vétérinaire réguliers constituent la meilleure parade.
Parce qu'il est en plein développement, physique et comportemental, le chiot est un être particulièrement fragile et qui mérite donc des attentions adaptées. Corollaire de cette fragilité, la mortalité néonatale avoisine 20 % dans les élevages canins même si cette proportion a heureusement diminué en raison de meilleurs suivi et médicalisation.
Les facteurs de risque des maladies néonatales du chiot sont essentiellement liés à son immaturité physiologique et immunologique.
Actions prophylactiques
En effet, à la naissance, le chiot n'est pas mature. Son tube digestif n'est pas pleinement efficace, ses organes sensoriels non plus, son sytème de thermorégulation est limité... Cette immaturité le prédispose à diverses maladies s'il n'est pas correctement protégé (du froid, des microbes...).
Pour cela, un ensemble d'actions prophylactiques sont nécessaires comme la vaccination avec un protocole adapté, la vermifugation contre les parasites internes, la distribution d'une alimentation spécialement formulée après le sevrage, etc.
Le chiot peut être victime de maladies infectieuses au rang desquelles figure la parvovirose, responsable de troubles digestifs potentiellement mortels.
Mesures sanitaires
Les chiots et jeunes adultes qui vivent en collectivité peuvent également être victimes d'affections respiratoires comme la toux de chenil, un syndrome provoqué par une association de virus et de bactéries.
D'autres affections virales et bactériennes (maladie de Carré, leptospirose, herpesvirose...) guettent le chiot et sont susceptibles d'avoir chez lui des conséquences plus graves en raison de vulnérabilité.
La plupart de ces maladies infectieuses peuvent se prévenir par la vaccination et des mesures sanitaires et hygiéniques adéquates (maîtrise des facteurs d'ambiance notamment : ventilation, température, hygrométrie, bannir les courants d'air...).
Tout changement dans l’alimentation de votre compagnon ne doit pas être pris à la légère. Il est primordial d’insérer graduellement le nouvel aliment à l’ancien aliment, sur une période d’au moins 7 jours qui peut être étendue à 3 semaines pour les chiens de grande race notamment.
Il est donc important non seulement de lui proposer une nourriture adaptée à ses besoins mais également de lui donner le temps de s’adapter progressivement à son nouveau régime.
Guide de transition alimentaire :
ALIMENT VETERINARY HPM®
ALIMENT ANCIEN REGIME
ÉTAPE 1 : 2 à 7 jours
Mélanger 25% du nouvel aliment et 75% de son ancien
ÉTAPE 2 : 2 à 7 jours
Mélanger 50% du nouvel aliment et 50% de son ancien
ÉTAPE 3 : 2 à 7 jours
Mélanger 75% du nouvel aliment et 25% de son ancien
ÉTAPE 4 :
Donner 100% du nouvel aliment
* Ces recommandations sont d’ordre général, votre vétérinaire vous apportera des consignes/préconisations plus précises en fonction de la sensibilité de votre chien/chat.
Les troubles digestifs passagers qui peuvent être observés lors de cette phase de transition sont tout à fait normaux, le temps que le système digestif de l’animal s’habitue à son nouvel aliment.