Bien connue des propriétaires de chiens vieillissants, l'arthrose sévit aussi chez le chat même si les signes cliniques peuvent en être plus discrets : la prise en charge est néanmoins nécessaire.
Longtemps négligée en médecine vétérinaire, et a fortiori chez le chat qui reste moins médicalisé que le chien, l'arthrose a fait, depuis, l'objet d'une prise de conscience qui se traduit par une meilleure prise en charge.
Si les chiens âgés en sont la première victime, il est prouvé que la maladie sévit aussi chez le chat.
Certains chats y sont davantage sujets et notamment ceux de grand gabarit ou les individus ayant tendance au surpoids. L'arthrose est surtout une maladie de l'animal âgé et les symptômes s'aggravent à mesure que l'animal vieillit.
Sans prise en charge, l'aggravation est inéluctable. On ne peut que gérer l'arthrose, la douleur éventuellement associée et ralentir son évolution mais la maladie ne se guérit pas. C'est pourquoi il est nécessaire d'intervenir précocément car des parades existent.
Et la mise en évidence de la maladie est moins évidente chez un chat qui exprime moins facilement sa douleur qu'un chien. Celle-ci retentit sur son activité et son comportement. Un chat moins joueur, qui rechigne à sauter et à vivre en 3D, qui se montre plus irritable, devient malpropre, se fatigue plus vite... doit faire l'objet d'une évaluation médicale par un vétérinaire.
La prise en charge de l'arthrose combine des mesures hygiéniques et médicales. Il peut être utile de revoir la ration, surtout si l'animal a tendance au surpoids. Certains aliments sont formulés spécifiquement et contiennent des nutriments protecteurs du cartilage articulaire.
En fonction des cas, le vétérinaire pourra prescrire des chondroprotecteurs, voire un traitement anti-inflammatoire.
Le saviez-vous ? L'arthrose est définie comme une dégénérescence des articulations synoviales caractérisée par une destruction progressive du cartilage articulaire qui recouvre les os au niveau des articulations. Elle conduit à des modifications structurales de l'articulation dont la conséquence directe est la douleur, le cartilage ne jouant plus son rôle d'amortisseur et les mouvements se répercutant donc directement sur les os. A terme, cette douleur engendre des difficultés à se déplacer, le chat évitant de mobiliser l'articulation qui le fait souffrir. |